Comment rédiger une conclusion de mémoire ?

C’est quoi une conclusion de mémoire ?

La conclusion de mémoire fait référence à la dernière partie du travail de recherche. Son contenu comprend un bilan de l’étude réalisée sans entrer dans les détails. La rédaction de la conclusion de mémoire a pour but de faire un rappel sur la problématique abordée, de synthétiser la démarche suivie, et enfin de présenter nos apports à l’image des résultats obtenus.

En d’autres termes, la rédaction d’une conclusion de mémoire consiste à reprendre d’une manière synthétique les réponses à la question posée dans la partie introductive. Elle a pour rôle de clore la recherche. Il n’y a plus de nouvelles informations à développer. Elle confirme les hypothèses ou dans d’autres cas elle les invalide.

Pour les mémoires de recherche, la conclusion permet aussi d’avancer une ouverture théorique ou empirique. Elle donne la possibilité de proposer d’autres études ou terrains à explorer en rapport avec le thème de recherche.

Afin de réussir la rédaction de la conclusion de mémoire, il faut donc que les termes utilisés soient concis et clairs. Le guide de Sciences PO Lille recommande de diviser la conclusion en deux parties, à savoir un bilan du travail et un élargissement de la réflexion.

Les éléments essentiels à mettre dans une conclusion de mémoire

Rédiger une conclusion de mémoire requiert un esprit de synthèse et de réflexion. Même si nous avons évoqué plus haut que la rédaction consiste à résumer le travail de recherche, il doit contenir un certain niveau de réflexion. Cela s’explique par le fait qu’elle doit rapporter d’une manière précise et claire les réponses à la problématique de l’étude.

La prise en compte de certains éléments clés est donc très importante pour garantir une rédaction de conclusion efficace. Tout d’abord, une bonne rédaction doit comprendre un rappel clair des questionnements de départ et de la problématique. Cela consiste à réintroduire la question centrale du mémoire. Il s’agit de mettre en lumière le fil conducteur qui a dicté la recherche.

Par la suite, il faut mettre dans la rédaction une synthèse des résultats. Cette étape inclut un résumé des réponses obtenues. L’objectif est de regrouper dans quelques lignes nos argumentations tout au long du mémoire. Cependant, il ne faut pas se limiter à l’énumération des arguments, l’idéal est de reprendre les réponses tout en précisant leur relation avec les hypothèses établies.

La mention des limites du travail de recherche est également cruciale. Il est recommandé d’aborder un peu les contraintes auxquelles nous avons fait face, comme l’accès aux données, ou encore le temps imparti à la période de recherche. L’idée est de mettre en avant notre objectivité par rapport à la démarche entreprise et aux résultats, en démontrant une prise de recul critique.

Enfin, il y a l’ouverture. Elle fait partie de l’un des éléments clés à intégrer dans la conclusion. Le rôle de l’ouverture est d’élargir la réflexion. Comme mentionné plus haut, il peut s’agir d’une proposition de recherches futures ou encore un autre terrain à explorer. Puisque la recherche ne peut être exhaustive, l’ouverture permet de justifier cette incomplétude.

Plan type d’une conclusion de mémoire

Une conclusion de mémoire dispose d’une structure bien définie qui nécessite d’être prise en compte. C’est un plan type permettant d’assurer une rédaction pertinente, logique, et claire. Il comprend cinq étapes. La première c’est le rappel de la problématique. Cette étape consiste à reformuler la question centrale. La seconde étape comprend quelques lignes sur le résumé de la démarche, notamment les hypothèses, et l’approche méthodologique.

La prochaine étape se focalise sur les principaux résultats et la réponse à la question principale. La quatrième étape aborde les limites rencontrées, comme les contraintes liées à l’accessibilité des données, le manque de temps, etc. Elle démontre notre capacité à s’auto évaluer d’une manière critique. La dernière étape présente une ouverture, notamment une réflexion plus approfondie sur le sujet de recherche, ou un élargissement du terrain de recherche.

Ce qu’il ne faut pas faire dans une conclusion 

Rédiger une conclusion de mémoire est un exercice de synthèse. Pour que la conclusion soit réussie, il faut que son contenu reflète fidèlement celui du mémoire. Les nouveaux arguments, données, ou concepts sont à éviter. 

La reprise des phrases ou parties issues du développement du mémoire n’est pas également très recommandée. L’idéal est de synthétiser  sans recourir à la paraphrase. De plus, il est déconseillé  d’utiliser les tournures floues. La pertinence et la clarté sont toujours de rigueur. Le manque de cohérence peut aussi handicaper la conclusion. Elle ne démontre pas assez de lien pertinent entre la problématique, les hypothèses et les résultats. Enfin, la longueur compte énormément. Il ne faut pas rédiger au-delà d’une ou une page et demie.

Quelle phrase pour conclure ?

La conclusion de mémoire doit refléter une impression de maîtrise. Il faut que son contenu soit cohérent et clair. Pour y arriver, il faut bien choisir les phrases qui vont conclure le mémoire. Les phrases suivantes peuvent être utilisées pour différentes situations pendant la rédaction. Elles vont permettre de mettre en avant comment rédiger une conclusion de mémoire.

Afin de rappeler les démarches empruntées, nous pouvons dire : « ce travail de recherche nous a permis d’apporter des éléments de réponse à notre problématique, en montrant que … », « grâce à la recherche entreprise, nous avons pu voir que … ».

Il existe aussi des formulations qui introduisent les résumés de réponse obtenus. Nous pouvons citer quelques exemples comme : « il apparaît donc que … », « nos recherches et les résultats qui en sont ressortis ont permis de conclure que … », « la recherche a permis de mettre en lumière le fait que … ».

Les phrases suivantes peuvent être également utilisées pour introduire une ouverture : « ces résultats nous amènent à réfléchir sur d’autres contextes comme … », « cette étude nous a permis d’avoir une vision claire sur … mais elle nous pousse également à élargir notre réflexion sur … ».

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